Accompagnement spécialisé à Saillans - Labaune Agnès

Pour permettre à notre corps de faire une pause bénéfique, il est essentiel de prendre conscience de nos habitudes alimentaires. 

En moyenne, nous ingérons 500 kg de nourriture par an, représentant 30% de nos dépenses énergétiques. La surconsommation, la qualité des aliments, le stress et la réduction du temps de jeûne nocturne contribuent à l'accumulation de toxines dans notre organisme. Le jeûne offre une véritable pause digestive, permettant à l'organisme de se régénérer, éliminer les déchets, et rétablir un équilibre intérieur.

Jeûner implique une transition de l'alimentation externe à une nutrition interne, en utilisant nos réserves. Souvent accompagné d'activités modérées comme la marche ou le yoga, il vise à préserver la masse musculaire, favoriser l'oxygénation, la circulation et l'élimination des toxines.

Lors du premier jeûne, s'éloigner des tentations est crucial. Idéalement, se couper du quotidien avec un professionnel du jeûne est préférable, et jeûner en groupe est facilitant. Une semaine de jeûne est structurée en trois étapes égales, avec une semaine de préparation avant et une semaine de reprise après.

Chaque individu et son histoire sont uniques. En dehors des contre-indications strictes au jeûne telles que la cachexie, l'anorexie mentale, et d'autres affections, jeûner est une démarche intéressante, préventive, améliorant la santé et traitant de nombreux troubles. Selon l'Association Médicale Jeûne et Nutrition, certaines conditions, comme la grossesse ou les affections sévères, sont des contre-indications strictes, tandis que d'autres, telles que les dépendances ou les pathologies nécessitant un traitement médicamenteux lourd, nécessitent une surveillance médicale lors du jeûne.

Comme mentionné précédemment, une seule séance suffit pour la majorité des fumeurs traités. 

Cependant, il est impératif que ces derniers renoncent à tout contact avec la nicotine. 

Sinon, le poison regagne directement le système nerveux, réamorçant insidieusement l'addiction.

La méthode Chiapi agit comme un interrupteur coupant le circuit de la dépendance tabagique. 

Le besoin éliminé, les symptômes de manque, responsables de nombreuses rechutes, ne sont pas ressentis. Cette désintoxication évite l'énervement, l'obsession, et les phénomènes de compensation, tels que la prise de poids.

Le manque, lié au besoin de nicotine, se traduit par l'énervement, l'irritabilité, l'impatience. 

L'envie, habituelle et liée aux habitudes de consommation, peut être comparée à une tentation. 

L'acupuncture éliminant le manque, le sujet ne connaît aucune difficulté face à l'envie.
Pour couper l'envie, il est essentiel de changer certaines habitudes quotidiennes, telles que l'alimentation, l'activité physique, la gemmothérapie, les fleurs de Bach. En tant que naturopathe, je peux vous accompagner pour rendre ce processus doux.

Cette approche a une action multifacette. En agissant sur le nerf trijumeau, elle régule les organes (cerveau, poumons, estomac), coupant ainsi le besoin de fumer et régularisant les processus physiologiques digestifs. 

La puncture du point Chiapi agit sur le thalamus et l'hypothalamus, limitant les pulsions alimentaires et la consommation compulsive de tabac au niveau cérébral. 

De plus, la stimulation du système endonasal favorise une action sur les poumons, le cœur, les vaisseaux, le pancréas et la régulation de l'appétit. En stimulant le nerf olfactif, lié aux émotions, à l'affectivité et aux dépendances, notamment à la nicotine, cette approche offre une perspective complète pour aider à surmonter l'addiction au tabac.

Depuis des temps immémoriaux, l'exposition au froid a induit des transformations majeures dans l'organisme. Elle convertit les graisses blanches en graisses brunes, boostant le métabolisme et améliorant la résistance au stress. 

L'hormèse par le froid renforce l'immunité, diminue l'inflammation, et solidifie notre terrain durablement. De même, l'exposition à la chaleur favorise une détoxification accrue, une récupération post-effort plus rapide et un sommeil amélioré.

Aujourd'hui, le jeûne est classé parmi les inducteurs d'hormèse. À l'échelle cellulaire, notre corps déploie des mécanismes d'adaptation puissants face à la privation de nutriments. La restriction calorique est reconnue comme l'une des méthodes les plus efficaces pour prolonger la vie. 

En situation de privation, le corps s'adapte en activant diverses voies métaboliques, notamment l'autophagie. Un stress induit par une alimentation restreinte, voire par des périodes de jeûne, peut ainsi améliorer la santé et la longévité grâce aux processus d'hormèse.

L’exercice physique intense

Tout le monde connait maintenant les vertus de l’activité physique régulière sur la longévité, largement démontrées, mais il est possible d’aller beaucoup plus loin avec certains types d’efforts musculaires. Il s’agit notamment des exercices contre résistance (en mouvement, ou en postures comme le yoga), des exercices brefs, mais intenses, ou des efforts intermittents. Ceux-ci ont, en dehors de la fabrication de fibres musculaires et d’hormones, des effets de renforcement et de réparation du corps relatifs à l’hormèse.

La rétention respiratoire, l’apnée

Priver nos cellules de leur oxygène vital leur crée un grand stress. Toutefois, si cela ne dure pas trop longtemps, l’hormèse va enclencher des mécanismes fort intéressants pour la santé. Dans l’autre sens, une hyperventilation qui va exagérer le taux d’oxygène sanguin, peut aussi activer l’hormèse.

Il a été montré, par exemple que réduire momentanément la circulation sanguine (comme on le fait souvent avant une chirurgie cardiaque), pouvait protéger le cœur et le cerveau d’une privation prolongée d’oxygène et de nutriments.